L’exposition Exils & Trajectoires, soutenue par l’UFR Lettres, le LABERS et la BU, sera visible à la BU Lettres du 4 décembre 2018 au 15 janvier 2019.
Une exposition associant regard artistique et travaux scientifiques
L’exposition présentée à la BU est composée de deux projets :
– une exposition de photographies de François Lepage, Exils dans la lumière
– une exposition de textes et d’extraits d’entretiens issus d’une recherche de sciences sociales sur la santé des migrants autour d’Anne-Cécile Hoyez (géographe, CNRS, Rennes 2), Trajectoires. Habiter l’éphémère
Les deux expositions se répondent, le travail ayant été mené auprès des mêmes migrants, habitants temporaires du squat des Jardins de la Poterie à Rennes entre 2016 et 2017. Elles montrent les complémentarités des regards artistiques et scientifiques sur une réalité complexe. Elles mettent également en question les mots qui désignent cette réalité des trajectoires migratoires.
Différents temps forts prévus à la BU Lettres
Vous êtes cordialement invités aux différents évènements d’ores et déjà prévus :
– le vernissage mardi 4 décembre 2018 à 18h30 en présence de François Lepage et Anne-Cécile Hoyez
– une visite commentée vendredi 11 janvier à 17h15 gratuite et ouverte à toutes/tous (sur inscription préalable) : Invisibles et pourtant surexposés : quelques mois au contact des migrants, par Maël Blivet, guide-conférencier, étudiant en Master 2 Traduction et interprétation (ex-interprète dans les centres d’accueil en Italie et professeur d’anglais dans un lycée accueillant des migrants en Allemagne). La visite consiste en un temps d’échange et de partages d’expériences autour de l’exposition. Inscription par mail : mael.blivet@gmail.com
– une Fabrique de la recherche mardi 15 janvier 2019 à 18h en présence de François Lepage et Anne-Cécile Hoyez. Leur présentation, suivie d’échanges avec les participants, permettra d’interroger la complémentarité et les différences d’écriture et de lecture du monde par les artistes et les chercheurs en sciences sociales. Autour de l’exil, quelles coopérations ? Quelles connaissances produit-on ? Ces questions seront l’occasion d’aborder une réflexion plus globale sur les écritures des savoirs des sciences sociales et leurs fonctions d’utilité publique.