Le 26 janvier 2015, la Charte nationale de déontologie des métiers de la recherche a été signée par la CPU (Conférence des présidents d’universités), l’INRA, l’Inserm, le CNRS, le CIRAD, l’INRIA, l’IRD et l’Institut Curie.
Il s’agit de la déclinaison nationale des principaux textes internationaux relatifs à la déontologie de la recherche : la Charte européenne du chercheur (2005), the Singapore statement on research integrity (2010), the European code of conduct for research integrity (ESF-ALLEA, 2011).
La Charte nationale se décline en six points :
- Respect des dispositifs législatifs et réglementaires
- Fiabilité du travail de recherche
- Communication
- Responsabilité dans le travail collectif
- Impartialité et indépendance dans l’évaluation et l’expertise
- Travaux collaboratifs et cumul d’activités
- Formation
En ce qui concerne la diffusion des thèses, j’attire votre attention toute particulière sur le début du point 3 “Communication” :
“Les résultats d’un travail de recherche ont vocation à être portés à la connaissance de la communauté scientifique et du public, en reconnaissant les apports intellectuels et expérimentaux antérieurs et les droits de la propriété intellectuelle.”
Ceci pour rappeler aux doctorants qu’il est dans l’intérêt de tous qu’ils autorisent la diffusion la plus large possible de leur thèse…