Du 5 au 16 novembre, prenez votre courage à deux mains pour venir à la BU… En 2017, George A. Romero, réalisateur du film-culte “La nuit des morts vivants”, et « père » des films de zombies, disparaissait. En hommage au réalisateur, la BU Lettres vous propose une quinzaine spéciale « Zombies » :
- L’exposition “Patient zéro : infusion et diffusion de la figure du zombie dans la culture populaire” : du lundi 5 au vendredi 16 novembre, hall de la BU
- Une soirée jeux de plateau (Zombicide) : mercredi 7 novembre 19h-21h30
- Deux soirées projections :
La nuit des morts-vivants
de Georges A. Romero (1968, en vostfr) le jeudi 8 novembre de 19h30 à 21h30, précédé du vernissage de l’exposition à 19h.
Bande-annonce “En commençant sa trilogie par La Nuit des Morts-vivants, George Romero s’imaginait-il bouleverser d’une façon aussi radicale le monde de l’horreur et engendrer un genre en soi, qu’on appellerait plus tard suite à une vague de films y faisant directement écho, le film de zombies ?” Extrait de critiqueDellamorte dellamore
de Michele Soavi (1994, en vostfr) le jeudi 15 novembre de 19h30 à 21h30
Bande-annonce “En définitive, Soavi nous livre ici ni plus ni moins que son chef-d’œuvre définitif. Un film gothique terriblement romantique et poétique qui n’hésite pas à mélanger les genres. Parsemé de moments de comédie, de fantaisies et d’un humour noir omniprésent, Dellamorte dellamore apparaît véritablement comme un patchwork dans lequel se mélangent les émotions. Un délicieux et intelligent spectacle macabre […]” Extrait de critique
Vous êtes invités au vernissage de l’exposition le jeudi 8 novembre à 19h, juste avant la projection de La nuit des morts-vivants.
“Le terme zombi (ou zombie) est incontestablement d’origine africaine, il dérive probablement des mots Nzambe (Congo) ou Nzambi (Angola) pour devenir zumbi puis zombi en anglais. Il est importé aux Antilles depuis l’ancien royaume du Dahomey (Bénin) avec la déportation des esclaves africains. Ces esclaves apportent avec eux leurs croyances et donneront naissance au culte animiste et cosmique du Vaudou. Le zombie est un revenant, un mort qui marche parmi les vivants. Il représente un fait social à Haïti, le cinéma américain en fera une figure de la dévoration à la fois autre et homologue de l’être humain.” Extrait de l’exposition